Le plaisir de donner de la forme à du bois ne s’est révélé qu’assez tard dans mon existence, j’avais, sans aucun doute, tellement d’autres choses (plus importantes ?) à faire.
Mes premiers outils furent ceux qu’un sabotier avait laissés dans son atelier. Rapidement j’ai reçu la lumière et les outils adéquats. Ensuite, il a suffi de laisser parler l’imagination, parfaire les gestes et adapter les outils.
Tout est lent, imparfait mais donne tant de plaisir ; je me tiens à ce bonheur de tous les jours en refusant comme depuis le début, la facilité, la ligne droite et l’angle droit.